le Théâtre-forum


Le
Théâtre Forum à l’origine, le Théâtre-forum est, avec le théâtre image et le
théâtre invisible une des parties du théâtre de l’opprimé, introduit en France
dans les années 1980 par le dramaturge Brésilien Augusto Boal. « À partir de
courtes scènes décrivant des situations quotidiennes, il propose à chaque
participant des groupes qui le pratiquent, d’intervenir activement dans le jeu
de théâtre, pour apporter des alternatives visant au changement et ainsi
examiner collectivement les conséquences de celui-ci » .Le théâtre-forum s’est
considérablement développé comme moyen de prévention, de revendication,
d’intervention, tant dans les secteurs associatifs, que ceux de l’éducation et
de la formation, qu’auprès des collectivités territoriales et des institutions
gouvernementales. De nombreuses entreprises individuelles ou collectives
concourent à la renommée du Théâtre-forum.

« Ce qui abrutit le peuple n’est pas son défaut d’instruction, mais la croyance en l’infériorité de son intelligence »

Au cinéma « Les Toiles »








L'Atelier  Citoyen du Valois
 propose

Lundi 6 novembre à 20 h 30
 
Au cinéma « Les Toiles » de Crépy:
La Projection du film

"Discount" 
de Louis-Julien Petit

Ils s'appellent Christiane, Gilles, Emma, Alfred et Momo et sont caissiers dans un supermarché hard discount du Nord-Pas-de-Calais. Corvéables à merci, sous-payés, chronométrés jusque dans leur pause pipi, ils doivent tout de même garder « la banane », comme les y engage une affiche ridicule destinée au personnel. Des raisons de sourire, ils en ont, c'est sûr : avec l'arrivée de caisses automatiques, ils sont menacés de licenciement... Ils décident de réagir : ils créent clandestinement un « discount alternatif »...
Une vraie comédie sociale française à la Ken Loach ! Chaleureuse, populaire, entre énergie du désespoir et humour de résistance, à la manière de Raining Stones et son ­réconfortant système D contre la misère ordinaire. Pour son premier film, Louis-Julien ­Petit saisit, avec une mise en scène dynamique, la fraternité du prolétariat, la solidarité au quotidien, sans jamais tomber ni dans le misérabilisme, ni dans l'angélisme. A travers ces dindons de la farce économique qui se transforment en Robins des bois anti-gaspi indociles et tenaces, c'est bien la France d'aujourd'hui que raconte le jeune réalisateur : celle du ras-le-bol du surendettement, de la précarité de l'emploi ou du ­logement, quand la grande distribution s'engraisse et jette de la nourriture (au moment du film, la loi tant attendue interdisant de jeter les invendus alimentaires n'avait pas encore été votée). A la fin de ce feel good movie engagé (et interprété par des comédiens formidables !), Christiane la grande gueule a presque la banane. Elle et ses potes ont prouvé que la solidarité n'a pas de date de péremption. 


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